Patrimoine
- La Fontaine de l’Amour
- La petite histoire de la Cèbe de Lézignan
- Histoire de mon village 1630-1930 – Léandre Caramel
- Le château et Les seigneurs de Lézignan-la-Cèbe
- La Mairie de Lézignan-la-Cèbe
- Les Poilus de Lézignan-la-Cèbe
- Église Sainte Marie de Lézignan
- Souvenirs, souvenirs de Lézignan-la-Cèbe
- Les écoles de Lézignan-la-Cèbe
- Le Monument aux Morts
- La Gare
La Fontaine de l’Amour
La fontaine ne figure pas sur le cadastre napoléonien dressé en 1832. Elle est mentionnée pour la première fois en 1847. Il s’agit d’un puits équipé d’une pompe à balancier protégée par une construction en pierre. Le surnom donné à cette fontaine située à l’écart du village indique que c’était un lieu de rencontre. Elle a été restaurée en 2016 par la commune avec l’aide de la Communauté d’Agglomération Hérault Méditerranée.

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La petite histoire de la Cèbe de Lézignan
Plus que l’histoire de la Cèbe à Lézignan, c’est l’extraordinaire histoire de tous les hommes et surtout les femmes de notre village que vous allez découvrir dans ce livret écrit par Didier DURAND.
Histoire de mon village 1630-1930 – Léandre Caramel
Léandre CARAMEL se voulait simplement enfant du Pays qui aimait son village. Il a, durant plus de 2 ans, fouillé les archives communales pour en 1968 nous livrer cette brochure « Histoire de mon village ».
Le récit qu’il nous propose est presqu’un chuchotement pour un voyage savoureusement illustré de trois siècles. Il nous entraine à la rencontre de ces femmes et de ces hommes qui ont fait Lézignan la cèbe.
Je remercie Sylvette et Lucette les deux filles de Léandre CARAMEL pour leur aimable autorisation à publier ce récit.
« Il nous a donné une raison de plus et une raison touchante d’aimer notre vieux Lézignan-la-Cèbe et d’en être fiers » – Wladimir d’Ormesson.
Bonne lecture à tous.
Rémi BOUYALA, Maire de Lézignan la cèbe
Le château et Les Seigneurs de Lézignan-la-Cèbe
En 1641, Pierre de RIBES écuyer et seigneur de Lézignan-la-Cèbe, passe contrat avec le maître maçon Claude Bastide pour la construction d’un château « dans le fond de lad seigneurie proche et joignant l’esglise du costé devers Cazouls ». La demeure adopte un plan U et est cantonnée de tours rondes. Les deux ailes opposées sont reliées par un mur de clôture percé d’une grande porte. Les pièces du rez-de-chaussée sont voutées de voutes d’arrêtes; celles de l’étage de plafonds à la française. On y accède par un grand escalier à repos qui dessert aussi le second étage. Seul élément décoré: la porte d’entrée du château. Le rez-de-chaussée est consacré au travail domestique. Il abrite la cuisine et la grande salle basse. On trouve à l’étage la grande salle et les pièces à usage privé. Les tours ont reçu des toitures en tuiles à crochet. Il est prévu pour les trois autres corps de bâtiment de mettre en place des toitures à impériale (galbées en doucine ou en talon renversé). On ne sait pas si elles ont été réalisées.
Les RIBES vendent en 1757 la moitié du château et l’ensemble de la seigneurie à Henry Guillaume CARRION de NIZAS. Mais ce n’est qu’en 1788 que la famille CARRION pourra acheter l’autre moitié du château. Il a été propriété de la famille d’ORMESSON descendante des CARRION de NIZAS jusqu’en 2020.

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La Mairie de Lézignan-la-Cèbe
Le Consulat, institution municipale des villes du midi, apparaît à Lézignan-la-Cèbe dés le XIIIe siècle. Il se maintient jusqu’à la Révolution…Le lieu de réunion des consuls n’est pas connu. Une maison est achetée en 1858 pour y placer la Mairie et l’école des garçons. En janvier 1939 un projet d’aménagement d’un foyer des campagnes et d’une nouvelle Mairie est envisagé. La guerre ne permettra pas sa réalisation. Le 19 mai 1945 Etienne COSTA devient Maire, réélu 5 fois, il le restera jusqu’en 1971. On lui doit la création d’une salle du peuple, l’installation de bains-douches et l’aménagement d’une Mairie « répondant aux besoins élémentaires d’une municipalité ». Initié en 1952, ces réalisations seront inaugurées en 1959.


Les Poilus de Lézignan-la-Cèbe
La commémoration du centenaire de la guerre 1914-1918 a permis de rendre un hommage particulier à tous les Poilus de Lézignan-la-Cèbe, voici un autre fascicule écrit par Didier DURAND racontant leur histoire.
Église Sainte Marie de Lézignan
L’église Sainte-Marie de Lézignan-la-Cèbe est mentionnée pour la première fois en 1146 dans une bulle du pape Eugène III. Les Bénédictins de l’abbaye Saint Sauveur d’Aniane, qui possèdent une grande partie du village depuis le milieu du XIème siècle, et l’évêque de Béziers se disputent notre église. Une transaction met fin au litige en 1179. L’Abbé d’Aniane se voit définitivement reconnaître l’église Notre-Dame de Lézignan-la-Cèbe. Le prieuré Saint Benoît de Lézignan-la-Cèbe existe jusqu’à la révolution. Le prieur, curé primitif de la paroisse, nomme le vicaire qui assure le service en l’église. L’église et le cimetière paroissial sont entourés d’une « clastre », une clôture, dont il ne reste que la porte qui s’ouvrait sur le village. Guillaume de CAYLAR est le prieur de Lézignan-la-Cèbe lorsqu’en 1561 le village tombe au pouvoir des protestants qui pillent l’église. En 1576, Lézignan-la-Cèbe retombe alors aux mains des religionnaires qui l’occupent quelques jours et s’en prennent à nouveau à l’église. En 1605, Jacques de Bonsy, évêque de Béziers visite l’édifice. Le procès verbal de cette visite précise « qu’il y pleut partout dans cette église ». Elle fait alors l’objet d’importants travaux faisant apparaître toutes traces de l’église médiévale. Ces travaux se poursuivent au 19ème siècle. En 2015 lors de la restauration du clocher, une plaque endommagée a été remise à jour sur la façade de l’église. On peut lire 1659, date à laquelle le clocher a été rebâti. A cette époque le Prieur de Lézignan-la-Cèbe était Pierre d’ASTURGE dont le nom est gravé en latin sur la plaque.

Souvenirs, souvenirs de Lézignan-la-Cèbe
Voici quelques anciennes photos de Lézignan sous forme d’un petit diaporama (version powerpoint).
Pour un plus grand partage de l’histoire, afin de compléter notre collection, nous vous invitons à nous transmettre vos photos, cartes postales représentant la ville de Lézignan-la-Cèbe sous format numérique accompagné de votre autorisation de parution à l’adresse mail suivante :
p.rouat@lezignanlacebe.fr
Les Ecoles de Lézignan-la-Cèbe
L’école des garçons: Aux début du XIXème siècle, André AURIAC instituteur reçoit les élèves dans sa maison située 8 rue de la mairie. D’abord rétribué par les parents d’élèves, il l’est par la suite par la mairie. Le village qui est l’une des rares communes de l’Hérault ne possède ni salles pour la mairie, ni pour les écoles. Le conseil municipal est obligé de louer des maisons pour accueillir les services municipaux et l’école. La municipalité envisage, en 1854, d’acheter la maison Pradier située sur la place du jeu de ballon. La transaction ne se fait pas pour des raisons inconnues. La municipalité achète en 1856 la maison Lacélarier. Mairie et école s’y installent. En 1879, elle acquiert pour 4.000 francs un jardin appartenant à Etienne Dupuy. Ce terrain est alors situé à l’extérieur du village sur la rue des jardins qui est devenue aujourd’hui la rue des écoles. Clément Justin Charbonnel, instituteur et architecte est chargé de dresser les plans de la nouvelle école des garçons. Le devis se monte à 12.500 francs. Le coût total du projet est estimé à 16.500 francs, 6.000 francs seront empruntés par la commune, les 10.500 francs restant seront sollicités auprès du ministre. Victorin Labonne, entrepreneur de travaux à Lézignan-la-Cèbe construit la nouvelle maison d’école qui est terminée en avril 1884. Cette école fonctionnera jusqu’en 1993 puis deviendra la médiathèque « Adèle Foli ».

Le Monument aux Morts
La construction du Monument aux Morts décidée en 1917 par le Conseil Municipal présidé par Justinien SAIGNES est confiée à Jules CARTIER, sculpteur de Béziers. Il est terminé en 1922. Le Monument est installé à ce jour sur le parking des Baumes. Le projet était de construire un Monument aux Morts pour que les générations futures aient constamment devant leurs yeux le très grand exemple de dévouement et de sacrifice de leurs aînés. Ce Monument est constitué de 4 niveaux. La partie inférieure est construite à l’image d’un tombeau antique, avec dans sa partie centrale un sarcophage, des contreforts avec des rouleaux ornementés. Sur les faces latérales ont été sculptées des couronnes avec des feuilles de lierres d’un côté et de l’autre de chênes. Il y a la plaque avec les morts et en dessous une palme qui représente l’éternité. Le piédestal est un cénotaphe, un tombeau sans corps destiné à honorer les disparus ou ceux inhumés ailleurs. Derrière le Monument un banc qui a servi pour les dépôts de gerbes. Ensuite un étage patriotique et guerrier, avec des sculptures, un casque, une crinière, une lance, un obus. De l’autre côté un drapeau croisé avec une épée et des grenades à main. Sur le devant, un enfant à quatre pattes qui tient une couronne de laurier et qui représente l’avenir. Ensuite une colonne toute simple avec une dédicace: » hommage aux enfants de Lézignan-la-Cèbe morts pour la patrie ». En haut une allégorie de la liberté représentée par une femme habillée à la romaine. Sur le front une étoile, elle éclaire le monde et tient à sa main droite un glaive avec lequel elle a brisé les chaines de la tyrannie.

La Gare de Lézignan-la-Cèbe
Dans la deuxième partie du XIXe siècle, en reliant de façon relativement commode sure et rapide le village au reste du pays, le chemin de fer a été la première innovation majeure à faire entrer à Lézignan-la-Cèbe dans le monde moderne. La création de la ligne de chemin de fer eut des effets structurants indéniables sur l’urbanisme et sur l’économie de la commune. Ouverte en 1863, la ligne ferroviaire passant par Lézignan-la-Cèbe transporta des voyageurs jusqu’en 1957 et des marchandises jusqu’en 1990. Le transport du basalte continua jusqu’en 2010.

En savoir plus cliquez et découvrez ce petit fascicule « La Gare et le chemin de fer de Lézignan-la-Cèbe » » écrit par Ramon CAPDEVILA.